Introduction

Bonjour,

Mon nom est Antoine Louyet. Je suis actuellement en 2ème dans la section éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif à la Haute Ecole de Bruxelles, Defré, située à Uccle. Le travail d’éducation en accompagnement psycho-éducatif consiste à accompagner un public dans son quotidien pour l’aider à s’épanouir, se socialiser, s’autonomiser pour amener l’individu à s’insérer le mieux possible dans notre société. Les sortes de publics sont très différents un éducateur peut travailler avec des personnes souffrant de déficience mental, des personnes âgées, dans le domaine de l’aide à la jeunesse. Enfin bref, les publics sont très variées ainsi que les actions que l’éducateur met en place,  car même si le public est le même l’action est toujours différentes car chaque individu est différent, je veux dire par là qu’il existe autant d’individu que d’action possible.

Dans le cadre de mon cour d’éducation aux médias, de technologie, de l’information et de la communication, j’ai du réaliser ce blog. Dans ce blog Nous allons dans un premier temps voir ce qu’est l’éducation aux médias avec Jacques Piette, professeur à l’université de Sherbrooke au Québec ainsi que le public sur lequel mon action se portera. J’identifierai les besoins de ce public et l’environnement dans lequel je l’ai rencontré Dans un 2ème temps nous verrons ce qu’est un réseau social, les dérives que peuvent engendrer Facebook et comment y remédier. Ensuite j’analyserais une publicité celons les 6 approches du message médiatique. Pour terminer je vous présenterai une intervention en lien avec le métier d’éducateur, essayant de répondre au problème de la sur-utilisation des gsm portable.

Public

C’est dans un service d’aide et d’accueil à la jeunesse (SAAE) que j’ai effectué mon stage de l’année dernière (2013). Le public avec lequel j’ai travaillé était composé d’adolescentes âgées de 14 à 18 ans, encadrées par une cheffe éducatrice, un psychologue et deux éducateurs chargés de les accompagner au quotidien.
Ces adolescentes ont étés placées par le juge de la jeunesse en milieu ouvert parce que leur environnement familial représentait un danger quant à leur bien être psychologique et parfois physique. C’est donc dans ce pensionnat qu’elles logeaient au quotidien.
Outre les problèmes classiques que chaque adolescent rencontre à l’âge de ses 12 à 18ans (difficulté à s’identifier en tant qu’individu, transformations corporelles liées à la puberté etc.), ces jeunes ont soufferts de maltraitances, parfois d’abus sexuels et ont vu leurs liens familiaux se rompre. Le travail d’un éducateur va être de poser des limites, un cadre qui se voudra structurant pour elles. Il travaillera aussi sur leur autonomie, sachant qu’à leur majorité elles quitteront le pensionnat pour habiter seules.

Durant ce stage, j’ai remarqué que ces jeunes présentaient une véritable addiction à Facebook ; ne sachant même pas prendre le repas du soir sans être connecté, via leur mobile à se réseau social. L’équipe et moi même, devions à chaque fois confisquer leur portable avant le repas. Une des pensionnaires, s’exilait des heures entières dans sa chambre pour communiquer via internet sur son gsm. Cela devenait problématique pour elle qui préférait rester seule que de participer aux activités en communauté.
Il est vrai que l’utilisation des réseaux sociaux peut leur permettre une échappatoire ou de communiquer avec leur famille ; ce qui n’est pas mauvais en soi. Mais l’addiction à se réseau peut s’avérer dangereux. N’exister qu’aux travers de Facebook peut favoriser un repli sur soi, stoppant ainsi la possibilité de créer de réels liens sociaux. Il faudra dès lors structurer leurs approche et rapports à ce média.

Comme le défini Jacques Piette, professeur à l’université de Sherbrooke aux Québec, faire de l’éducation « aux » médias: “c’est donc travailler sur les productions médiatiques elles-mêmes, sur leurs origines, la manière dont elles sont construites, diffusées et consommées. C’est s’interroger sur les modalités de réception des messages des différents médias et c’est chercher à comprendre la nature de leurs impacts et de leurs effets en identifiant et en se prononçant sur les idées, les valeurs et les points de vues qu’ils véhiculent. Convier l’élève à une démarche d’éducation « aux » médias, c’est l’amener à s’interroger sur la nature des relations que nous établissons avec les médias, tant au niveau individuel que collectif.” (2)

Les réseaux sociaux qu’est ce que c’est?

A l’heure actuelle un réseau social est “une application Internet dédiée à la communication avec ses connaissances, à la rencontre de nouvelles personnes ou à la construction de son réseau professionnel.”(3)
Facebook est un réseau social, créé par l’informaticien Marck Zuckerberg en 2004, ce réseau social compte aujourd’hui plus d’1,1 milliard d’utilisateurs. Tweeter est le deuxième réseau social le plus utilisé, créé en 2006 par Jack Dorsey. Il comptait en février 2012, 500 millions d’abonnés. Les utilisateurs de tweeter communique par « tweet » qui veut dire « gazouilli » limité à 120 caractères. Ce sont de bref messages que les abonnés s’envoient.

Quelles sont les dérives de Facebook ?

Selon un article d’Isabelle Eustache, “Quand Facebook accentue le malaise des ados”(3), réalisé à partir d’une étude de l’American Academy of Pédiatrics Facebook ne serait pas un mal en soi, mais sa sur-utilisation provoquerait chez les adolescents un repli dans un monde virtuel, une diminution des relations sociales, une sédentarité et favoriserait un état dépressif.
D’autres dérives sont à constatées, l’image postée sur Facebook appartiendra au site dès son entrée sur le réseau social.

Comment éviter les dérives ?

Il suffit d’assurer un suivi avec le jeune, pour que ce réseau social ne devienne pas une addiction. Pour cela il va falloir l’accompagner à la découverte de ce réseau et si celui-ci en est déjà accroc, arriver à faire en sorte qu’il diminue sa fréquentation à ce réseau.

Analyse d’un document médiatique celons les 6 approches du message médiatique

Pub M6 Mobile

Producteur

M6 mobile est une offre de télécommunication née en 2005 d’un accord de licence de marque entre Orange et la chaîne de télévision M6. Crée par Nicolas de Tavernost actuel président de la chaine de Télévision M6 (3ème chaine la plus regardée de France)  et Didier Quillot, ancien président de Lagardère Active.

M6 est une chaine de télévision privé, « jeune et moderne qui réunit la famille à travers une large palette de programmes fédérateurs (Nouvelle StarPékin Express,CapitalSecrets d’actualitéZone Interdite…). » De plus ce que j’ai lu sur le sujet, laisse à penser que M6 serait une chaîne de télévision neutre, sans appartenance politique. Cela me parait fort peu probable mais n’ayant aucune source pour le vérifier, je m’abstiendrais donc de donner un quelconque avis.

Pour ce qui est du groupe Orange, il n’y pas vraiment de lien appart un accord de licence  » une forme d’alliance stratégique qui implique la vente d’un droit d’utilisation d’un certain savoir » (5)  Je suppose que M6 Mobile a du payer des droits pour pouvoir lancer sa marque et donc à du s’aider de Orange pour son lancement. Par la suite, la marque étant lancé ces deux groupes sont devenus concurrents, je pense donc qu’ M6 Mobile juste acheter une licence pour pouvoir exercer.

Et enfin Didier Quillot ancien gérant du groupe Lagardère active, pôle audiovisuel et presse du groupe industriel français Lagardère. Voici une image qui vous permettras de pouvoir vous faire une idée du domaine d’action du groupe Lagardère.

lagardere-logo-groupe(6)

Public

Selon le site wikipedia la clientèle d’M6 Mobile « comptait 1 500 000 abonnées au 12 novembre 2008, dont 90 % avaient moins de 25 ans » (7). Il est donc aisé de deviner à qui ce message médiatique est destiné. De plus quant l’on regarde ce spot publicitaire l’ acteur principal est un adolescent, d’ailleurs il nous montre son « lycée » équivalent  à l’école secondaire en Belgique, on peut donc en déduire qu’il doit avoir entre 16 et 22 ans. De ce faite, l’adolescent qui visionne cette vidéo se met à la place de l’acteur principal et ne deviendra « cool » que si il s’abonne à M6 Mobile. Je ne ressent pas ce sentiment mais je comprend les personnes qui s’identifie, qui veulent devenir populaire. Et donc achète cette carte prépayé. Car si il ne l’achetait pas, il n’aurait jamais la chance de pouvoir devenir populaire.

Représentation

Le principe de cette publicité est claire, la popularité s’acquière en étant abonnée à M6 Mobile. L’acteur principal explique qu’il était une personne comme tout le monde mais depuis qu’il c’est abonné, tout le monde est en accord avec ces « tweet ». L’auteur montre dans sa vidéo, un adolescent à qui tout réussi parce qu’il est abonné à M6 Mobile. Dès qu’il aime ou fais quelque chose, tout  le monde aime et approuve, il devient donc très populaire. Un des buts très recherché par les adolescents à cet age là.

Langage

Il s’agit d’une scène mettant un acteur en jeu : « l’acteur principal ». Il se fait interviewé par une chaîne de télévision fictive. Il nous explique qu’il est devenu populaire grâce à un « tweet » (message posté sur le réseau social tweeter). Ne sachant aller à l’école car son vélo à le pneu crevé il prend la trottinette de sa soeur. Il Tweet cette action là, en expliquant que tout le monde commence à aimer la trottinette, on la voit partout; dans un clip de rap, dans un saut du haut de la tour Eiffel. Ensuite c’est au tour de la couleur rose et puis de la banane. Tout ca est décris dans un langage « jeune » et simple à comprendre.

Technologie

L’acteur principal de ce spot publicitaire utilise son gsm dernier cris capable d’aller sur internet grâce au forfais M6 Mobile. il post donc des « tweets » à tout moment et partout. On peut voir apparaître une télévision, d’où sont diffusés des vidéos toujours en rapport avec les « tweets » de l’individu.

Typologie

Cette vidéo est un message persuasif et promotionnel, en effet c’est une publicité. L’opérateur téléphonique veut nous convaincre d’acheter son forfait, en se basant sur le fait que la personne visionnant cette vidéo s’identifie au personnage principal du clip, et souhaite obtenir « la popularité ».

Conclusion

M6 mobile joue sur les envies des adolescents, en créant de nouveaux besoins. La popularité étant  une envie, le forfais étant le nouveau besoin. L’adolescent qui ne peut pas se connecter à internet via son gsm devient dès lors un « ringard ». C’est implicitement ce que cette publicité essaye de nous faire croire. Car quant l’acteur principal explique qu’il est devenu  » la personne à suivre » et qu’avant il était une personne comme les autres. On comprend bien que la popularité s’acquiert grâce à ce forfais.

 

Pourquoi travailler sur la sur-utilisation des gsm portable ? Parce que c’est un peux le mal de cette génération, une nouvelle addiction. Le jeune peux surfer en permanence sur le web. Et se retrouve exposé de plus en plus jeune aux réseaux sociaux, vidéo, film… et ca en permanence. Ce qui entraîne un repli sur soi, une dépression si le jeune ne se sent pas accepté sur les réseaux sociaux, le cas le plus extrême a été le suicide.  Un manque d’accompagnement peux donc s’avérer dramatique.

Comme le dit Jacque Piette:

 » L’objectif fondamental de l’éducation aux médias est le développement de la pensée critique du jeune. On retrouve, en effet, une rare unanimité de la part des tous les intervenants en éducation aux médias quant à leur manière d’envisager le but premier de l’éducation aux médias et c’est cette même volonté d’œuvrer au développement de l’autonomie critique du jeune. « 

Le but de mon intervention s’axera sur le fait qu’ils se rendent compte à quelle point ils sont sous influence des médias. Le but étant qu’ils se questionnent sur leurs habitudes et les besoins généré par les médias. « l’enfant qui fréquente l’école est lui aussi totalement imprégné de cette culture médiatique qui façonne sa perception du monde et avec laquelle les enseignantes et enseignants doivent composer. » 

Le déroulement

INTERVENTION ÉDUCATIVE

Mon intervention consisterait à fabriquer un jeu de l’oie qui reprendrait les bonnes et les mauvaises pratiques de Facebook, tweeter et du téléphone portable, dans le but de sensibiliser mon public aux implications de ce réseau social. Le jeu est un bon outil à condition qu’il soit bien animé, pensé et réfléchi à l’avance.

Contexte
Nous sommes dans un SAAE qui accueille des adolescentes qui y vivent quotidiennement. L’accès à internet et au portable n’est pas réglementé, ce qui contribue à créer l’excès. Je souhaiterais les sensibiliser sur les effets négatifs qu’engendre ces deux problématique mais aussi les informer des points positifs pour qu’elles puissent s’en servir en toute sécurité.

Objectifs généraux:
– S’informer sur les avantages et les dangers des réseaux sociaux au travers d’un jeu de l’oie

Le développement de la pensée critique du jeune.

– La sensibilisation autour d’un média omniprésent dans leur vies.

– Les amener à comprendre les dangers que peuvent avoir ce média.

Objectif spécifique:

– Le jeune sera capable de définir les aspects positifs et négatifs des réseaux sociaux et de les expliquer
– Il sera capable d’expliquer ce qu’est un réseau social
– Il pourra énoncer quelques risques à éviter lorsque l’on sur-utilise un réseau social

Déroulement

A travers ce jeu les adolescentes découvriront comment utiliser Facebook tout en se protégeant.
Les cases représentant un point d’interrogation donneront lieu à une question comme par exemple ” comment protéger les images que l’on partage sur Facebook”. Les bonnes réponses les feront avancer sur le plateau, tandis que les mauvaises les feront reculer. La question donnera lieu à trois type de réponse A,B ou C. Le jeune choisira entre ces trois réponses. Il reculera si la réponse est mauvaise et avancera si elle est bonne.
Les cases vertes donneront lieu à une question de type « qu’est ce que je peux faire sur Facebook ». Les cases rouges donneront lieu à une question de type « qu’est ce que je ne peux pas faire sur Facebook ». Les réponses de ces deux cases seront répertoriées et selon le degré de pertinence les adolescentes gagneront des points. Il y’aura un bonus temps pour la première arrivée et un bonus pertinence pour les réponses émises. A la fin du jeu, elles gagneront toutes un « pass-Facebook ». Ce pass sera le symbole de leur conscientisation à Facebook.

Conclusion
Je pense qu’il est plus bénéfique de conscientiser ce public en leur expliquant pourquoi il doit diminuer sa consommation à Facebook plutôt que de leur priver l’accès à celui-ci. L’accompagnement est primordial pour éviter les dérives que peuvent occasionner ce réseau social. Comme la publication d’images ou encore le fait d’exister uniquement via se média. Grace aux nouvelles technologies, ces adolescentes peuvent se connecter en permanence à internet. Si leur degré d’activité sur se réseau n’est pas réglementé, toute les dérives deviennent possible. Il est donc nécessaire de les conscientiser sur les menaces potentielles et sur les conséquences que peuvent résulter de la publication d’informations personnelles sur une large échelle.